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Ce que ne dit absolument pas le pacte de stabilité, réagit FeBelGen, en s'empressant d'ajouter que le pacte entre la ministre et pharma.be ne signifie pas qu'il n'y aura plus de concertation avec le secteur générique. " Le pacte de stabilité précise uniquement que les mesures d'économies ne seront pas prises spécifiquement (c'est-à-dire exclusivement) sur les médicaments sous brevet ", déclare FeBelGen. " Par ailleurs, il est de notoriété publique que le volume d'utilisation des médicaments génériques est très bas en Belgique. Les prix artificiellement bas pour les médicaments génériques, comme pratiqués aux Pays-Bas, apparemment prônés par pharma.be, conduisent à déstructurer totalement le marché. Cela a notamment pour conséquence des indisponibilités pour les patients. "Quota maximum Parallèlement, FeBelGen revient avec un nouveau modèle de prescription pour les médicaments où les quotas minimum des médicaments bon marché feraient place à des quotas sur les médicaments chers. Selon l'association générique, ce nouveau modèle de prescription pourrait dégager immédiatement pas moins de 35 millions d'euros d'économies par an. Cela offrirait une solution aux 35 millions d'euros d'économies fixées dans le projet de budget 2013, rien que pour le segment des médicaments. L'une des pistes possibles serait d'augmenter la part des médicaments bon marché, mais les Pays-Bas ont déjà montré que cela ne menait à rien, excepté à une perte de qualité des soins et à des pénuries de médicaments. Prescription ciblée Le nouveau concept défendu par FeBelGen ne se centre plus sur les prescriptions bon marché, mais sur des prescriptions efficaces, marque et générique confondus. FeBelGen veut augmenter les volumes de médicaments dotés de la plus haute valeur thérapeutique. Chaque classe thérapeutique disposerait d'une molécule de préférence sur laquelle se baserait le remboursement de référence. Le choix d'alternatives plus chères serait plafonné avec un pourcentage maximum. Il n'y aurait plus de quotas de prescriptions par spécialiste (comme maintenant), mais bien par classe thérapeutique. Autrement dit, il y aurait un plafond pour les prescriptions de médicaments chers.