Plongée au coeur de la pharmacie belge

Êtes-vous membre d'une association de pharmacien ? 86,2% des participants ont répondu par l'affirmative. Ce sont les pharmaciens adjoints qui sont le moins affiliés (69,1% vs 95,1% pour les titulaires-propriétaires, 80,8% pour les titulaires-employés et 89,8% pour les hospitaliers). Les néerlandophones font nettement plus confiance à une association professionnelle (92,7%) que les francophones (70,8%). L'âge n'intervient pas beaucoup dans ce choix, on compte environ 85% d'adhérents dans chaque catégorie.Sans surprise c'est l'APB (Association pharmaceutique belge) qui arrive en tête (54,9%), un peu plus du côté néerlandophone (57,3%) que francophone (47,5%). 3,6% sont affilés à l'Ophaco (Office des pharmacies coopératives de Belgique), soit 7,9% des répondants francophones et 2,2% des néerlandophones.Concernant les associations locales francophones, 15,8% sont affiliés à l'UPHOC (Union du Hainaut Occidental), 10,9% à l'APPL (Province de Liège), 6,9% au Cerpan (Nivelles), 6,9% à l'URPPN (Namur), 5,9% à l'UPB (Bruxelles), 5,9% à l'UPVE (Verviers-Eupen), 3% à l'URPC (Charleroi), et 2% à l'UPL (Luxembourg). Enfin, 12,9% des répondants adhèrent à l'AFPHB (Association francophone des pharmaciens hospitaliers de Belgique) et seul 1% déclare faire partie de l'UPIP (Life Science Industry).C'est aussi le site internet de l'APB qui est le plus visité parmi les sites liés à la profession : 76,5%, suivi par le nôtre (42,4%), MediQuality (31,5%) et Pharmasphère (25,9%).A la question de savoir s'ils sont accrédités, 79,2% de ceux qui ont rempli le questionnaire répondent par " oui " (89,2% des néerlandophones et 55,6% des francophones). Les pharmaciens hospitaliers sont accrédités en masse (93,9%), suivis par les titulaires-propriétaires (84,6%), les adjoints (74,1%) et les titulaires-employés (69,9%).Avez-vous l'intention de développer une collaboration/de vous associer au cours de l'année à venir ? Seuls 3,7% comptent le faire, 55,1% répondent " non ". Quant à savoir pourquoi ils le feraient, 33,3% invoquent une activité non rentable, 11,1% la retraite, 11,1% une incompatibilité avec la vie privée, 5,6% un désintérêt pour la pharmacie, 5,6% pour transmission à leurs enfants et les 38,9% qui invoquent d'autres raisons mentionnent des problèmes de santé.Avez-vous l'intention de céder votre officine au cours de l'année à venir ? Ce sera le cas pour 6%, essentiellement pour départ à la retraite (46,4%). La rentabilité compte pour 28,6%, une transmission aux enfants pour 17,9%, une perte d'intérêt pour la pharmacie pour 14,3% et une incompatibilité avec la vie privée pour 7,1%.Si vous êtes pharmacien de référence, à quelle fréquence vous concertez-vous avec un médecin de famille à propos de vos patients chroniques disposant d'un DMG ? 41,6% ne le font jamais, 34% plusieurs fois par an, 13,8% au moins 1x/mois et 10,7% 1x/semaine ou moins.Plus de 30% suivent plus de 100 patients chroniques ayant un DMG, 29,3% de 10 à 50, 23,3% 51-100 et 15,6% n'en suivent aucun.Les préparations magistrales sont toujours plébiscitées : 65,6% en font tous les jours et 15,6% plusieurs fois par semaine, seuls 9,5% n'en font jamais. A noter que la sous-traitance de cette activité n'est pas encore entrée dans les moeurs, puisque 89,1% n'y ont jamais recours.Êtes-vous au courant de la réorganisation de la première ligne, impliquant une collaboration accrue entre professionnels de santé ? Plus de la moitié (53,1%) de ceux qui ont rempli le ques tionnaire se disent en être vaguement informés. Mais, ce qui est assez étonnant, c'est la différence entre francophones et néerlandophones : plus de la moitié (53,5%) des premiers n'en savent rien, contre seulement 5,8% des seconds.Aimeriez-vous vous investir activement dans cette réorganisation ? Une quarantaine de pour cent y sont totalement opposés, mais une proportion égale n'a pas d'avis sur la question. Et cette indécision est plus ou moins identique quelle que soit la classe d'âge, avec légèrement plus d'intérêt pour les moins de 35 ans (27,8%) que pour les plus âgés (22% et moins).On ne sera donc pas étonné par les résultats concernant les concertations médico-pharmaceutiques (CMP) : la moitié des répondants (50,6%) y ont déjà participé, par contre, seuls 10,7% en ont déjà organisé une. Les Flamands sont un peu plus assidus puisque 58,8% ont déjà assisté à une CMP (pour seulement 31,2% des francophones) et ils sont deux fois plus nombreux à en avoir organisé que les francophones (12,3% vs 6,9%).Participez-vous à des projets scientifiques ? " Non " répondent 43,8% (66,7% des francophones, 34,2% des néerlandophones), mais ils sont quand même environ 45% à y prendre parfois part...