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Si l'ordinateur peut jouer un rôle dans le diagnostic des maladies rares, pourquoi n'en seraitil pas de même pour des diagnostics plus fréquents. Certains collègues ne croient pas que le métier de médecin puisse disparaître, mais d'autres prennent la chose très au sérieux. À la fin de l'année dernière, le chercheur et médecin suisse Jörg Goldhahn se disait convaincu, dans le British Medical Journal, que l'informatique prendrait en charge l'ensemble de l'examen clinique à l'avenir. Les ordinateurs sont plus performants, car leur regard ne se laisse pas troubler par les influences académiques et culturelles, déclaretil. Ils peuvent donc gérer davantage de données et sont moins coûteux à terme. Cette image est tronquée, estime Marc Dooms : " L'informatique permet une assistance à la consultation. Les médecins seront toujours nécessaires pour vérifier les suggestions de l'ordinateur et les exprimer au patient. "