Pendant le confinement, PharmaStock est né d'une idée toute simple: donner aux pharmaciens un outil pratique leur permettant d'indiquer les disponibilités de certains médicaments et dispositifs médicaux très demandés. Au début plutôt axé sur les masques, le gel hydroalcoolique etc, le site s'est depuis adapté à l'évolution de la situation: "Petit à petit, on a retiré les références liées au coronavirus qui n'étaient plus en pénurie, pour faire place à des médicaments manquants. Toujours dans le but que les patients trouvent ce qu'ils recherchent, mais on constate de plus en plus que les pharmaciens utilisent l'outil pour informer leur patientèle ou pour collaborer entre eux", indique Martin Renchon, le concepteur de cette plateforme.

Répondre aux besoins

Aujourd'hui, PharmaStock poursuit donc son chemin, toujours sur une base bénévole et pour une utilisation gratuite. "Je ne travaille plus 24 heures sur 24 sur ce projet, je fais une mise à jour par semaine. Néanmoins, cela va sans doute encore évoluer parce qu'on est en contact avec l'AFMPS: on s'est en effet rendu compte que PharmaStock était un peu la suite de PharmaStatut. Nous verrons si d'éventuelles liaisons sont possibles".

L'ajout des nouveaux produits sur le site est en effet discuté chaque semaine en mettant en balance les demandes des pharmaciens présents sur PharmaStock et les informations relevées sur PharmaStatut. "On continue à faire vivre le site avec ce qui est utile pour les pharmacies, c'est pourquoi nous avons par exemple récemment intégré les vaccins contre la grippe. Nous n'avons pas communiqué aux patients et aux journalistes quant à la présence de ces vaccins sur notre site, le but étant de préserver les pharmaciens qui sont déjà débordés en officine".

Toujours à l'écoute des pharmaciens, d'autres petites améliorations ont également été apportées à PharmaStock: "Par exemple, certains étaient réticents pour indiquer la disponibilité quand ils avaient très peu d'exemplaires d'un produit manquant. Voilà pourquoi à côté des touches 'disponible' et 'pas disponible', on en a ajouté une 3e intitulée 'invisible': si un pharmacien souhaite ne pas indiquer qu'il a du stock pour un produit, il suffit qu'il coche cette case et la disponibilité de ce produit n'apparaît pas sur la page de sa pharmacie".

Ensuite, pour que l'information soit la plus pertinente possible, la date de mise à jour du stock est désormais indiquée pour chaque pharmacie. "On a en effet constaté que certains pharmaciens se mettaient à jour chaque semaine, mais d'autres pas. La moyenne tourne autour d'une mise à jour toutes les deux semaines voire tous les mois".

Enfin, les pharmaciens ont désormais la possibilité de choisir leurs identifiants et mots de passe.

Objectif 1000

Actuellement, 987 pharmacies participent à PharmaStock: la majorité sont situées à Bruxelles (environ 500) et en Wallonie (environ 400), une petite centaine en Flandre.

"Le chiffre évolue lentement, mais il y a pas mal de trafic sur le site. Nous sommes (heureusement) loin du nombre de visiteurs qui étaient présents quotidiennement sur PharmaStock lorsqu'il était difficile de trouver des masques (jusqu'à 35.000/jour, ndlr). Sur les sept derniers jours, la moyenne de visiteurs uniques est de 500 (avec des pics à 1.500)", souligne-t-il.

Comment PharmaStock va-t-il évoluer? "Je n'en sais rien, répond-il. Mon espoir est que cette plateforme reste utile aux pharmaciens. Ce serait déjà très bien. Après, on est toujours content de voir qu'un projet évolue positivement et plus il y aura d'officines participantes, plus ce sera efficace. On a des contacts avec des groupements qui vont peut-être rentrer sur le site. Certaines unions professionnelles intéressées l'ont partagé à leurs membres. L'APB s'est montrée peu réceptive contrairement à l'AFMPS qui m'a tout de suite demandé comment cela fonctionnait et comment elle pouvait aider".

"Aujourd'hui, on met l'énergie qu'on peut pour que le site reste à jour et pour améliorer quelques petites choses mais, pour l'instant, on n'y consacre pas plus de temps. Sincèrement, on aurait pu gagner notre vie pendant le confinement, parce que des pharmacies en ligne nous proposaient de faire de la publicité sur notre site. Mais c'était contre-productif pour les pharmaciens donc on ne l'a pas fait", précise Martin Renchon qui entend garder le cap initial: mettre le web au service des pharmaciens, tout en conservant leur plus grande force, le conseil en officine.

En chiffres

Depuis le lancement de PharmaStock, voici les tops de recherches:

  • Produits
  1. Masque Tissu
  2. Masque Chirurgicaux
  3. Masque FFP2
  • Communes
  1. 1050
  2. 1180
  3. 1070
  • Pharmacies
  1. Westland Pharma
  2. Pharma 4
  3. Pharmacie de Fré

Sur les 7 derniers jours :

  • Produits
  1. Vaccin Grippe Influvac Tetra
  2. Vaccin Grippe vaxigrip Tetra
  3. Masque FFP2
  • Communes
  1. 1180
  2. 1200
  3. 1040
  • Pharmacies
  1. Pharmacie Tellier
  2. Pharmacie Ganter
  3. Pharmacie Multipharma Bruxelles Monnaie
Pendant le confinement, PharmaStock est né d'une idée toute simple: donner aux pharmaciens un outil pratique leur permettant d'indiquer les disponibilités de certains médicaments et dispositifs médicaux très demandés. Au début plutôt axé sur les masques, le gel hydroalcoolique etc, le site s'est depuis adapté à l'évolution de la situation: "Petit à petit, on a retiré les références liées au coronavirus qui n'étaient plus en pénurie, pour faire place à des médicaments manquants. Toujours dans le but que les patients trouvent ce qu'ils recherchent, mais on constate de plus en plus que les pharmaciens utilisent l'outil pour informer leur patientèle ou pour collaborer entre eux", indique Martin Renchon, le concepteur de cette plateforme. Répondre aux besoinsAujourd'hui, PharmaStock poursuit donc son chemin, toujours sur une base bénévole et pour une utilisation gratuite. "Je ne travaille plus 24 heures sur 24 sur ce projet, je fais une mise à jour par semaine. Néanmoins, cela va sans doute encore évoluer parce qu'on est en contact avec l'AFMPS: on s'est en effet rendu compte que PharmaStock était un peu la suite de PharmaStatut. Nous verrons si d'éventuelles liaisons sont possibles". L'ajout des nouveaux produits sur le site est en effet discuté chaque semaine en mettant en balance les demandes des pharmaciens présents sur PharmaStock et les informations relevées sur PharmaStatut. "On continue à faire vivre le site avec ce qui est utile pour les pharmacies, c'est pourquoi nous avons par exemple récemment intégré les vaccins contre la grippe. Nous n'avons pas communiqué aux patients et aux journalistes quant à la présence de ces vaccins sur notre site, le but étant de préserver les pharmaciens qui sont déjà débordés en officine".Toujours à l'écoute des pharmaciens, d'autres petites améliorations ont également été apportées à PharmaStock: "Par exemple, certains étaient réticents pour indiquer la disponibilité quand ils avaient très peu d'exemplaires d'un produit manquant. Voilà pourquoi à côté des touches 'disponible' et 'pas disponible', on en a ajouté une 3e intitulée 'invisible': si un pharmacien souhaite ne pas indiquer qu'il a du stock pour un produit, il suffit qu'il coche cette case et la disponibilité de ce produit n'apparaît pas sur la page de sa pharmacie".Ensuite, pour que l'information soit la plus pertinente possible, la date de mise à jour du stock est désormais indiquée pour chaque pharmacie. "On a en effet constaté que certains pharmaciens se mettaient à jour chaque semaine, mais d'autres pas. La moyenne tourne autour d'une mise à jour toutes les deux semaines voire tous les mois". Enfin, les pharmaciens ont désormais la possibilité de choisir leurs identifiants et mots de passe.Objectif 1000Actuellement, 987 pharmacies participent à PharmaStock: la majorité sont situées à Bruxelles (environ 500) et en Wallonie (environ 400), une petite centaine en Flandre. "Le chiffre évolue lentement, mais il y a pas mal de trafic sur le site. Nous sommes (heureusement) loin du nombre de visiteurs qui étaient présents quotidiennement sur PharmaStock lorsqu'il était difficile de trouver des masques (jusqu'à 35.000/jour, ndlr). Sur les sept derniers jours, la moyenne de visiteurs uniques est de 500 (avec des pics à 1.500)", souligne-t-il. Comment PharmaStock va-t-il évoluer? "Je n'en sais rien, répond-il. Mon espoir est que cette plateforme reste utile aux pharmaciens. Ce serait déjà très bien. Après, on est toujours content de voir qu'un projet évolue positivement et plus il y aura d'officines participantes, plus ce sera efficace. On a des contacts avec des groupements qui vont peut-être rentrer sur le site. Certaines unions professionnelles intéressées l'ont partagé à leurs membres. L'APB s'est montrée peu réceptive contrairement à l'AFMPS qui m'a tout de suite demandé comment cela fonctionnait et comment elle pouvait aider"."Aujourd'hui, on met l'énergie qu'on peut pour que le site reste à jour et pour améliorer quelques petites choses mais, pour l'instant, on n'y consacre pas plus de temps. Sincèrement, on aurait pu gagner notre vie pendant le confinement, parce que des pharmacies en ligne nous proposaient de faire de la publicité sur notre site. Mais c'était contre-productif pour les pharmaciens donc on ne l'a pas fait", précise Martin Renchon qui entend garder le cap initial: mettre le web au service des pharmaciens, tout en conservant leur plus grande force, le conseil en officine. En chiffresDepuis le lancement de PharmaStock, voici les tops de recherches:Sur les 7 derniers jours :