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Pour une fois, les professionnels de la santé sont clairement tous sur la même longueur d'ondes, et des sources proches de la ministre laissent entendre que le message est bien passé. Quant à dire si cela débouchera aussi sur des changements substantiels, il faudra attendre 2017 pour le savoir et ce n'est donc pas encore le moment d'en parler.J'aurais également pu revenir sur la saga des sprays nasaux et sur le discours un peu ambigu des pharmaciens dans ce dossier. Jusqu'ici, je n'ai en effet entendu personne sur le terrain déclarer qu'il n'est finalement pas mauvais de confier des responsabilités accrues au pharmacien et de soustraire certains médicaments à l'obligation de prescription. Pourtant, n'êtes-vous pas les intervenants tout désignés pour conseiller les patients et les aider à choisir le médicament qui nuira le moins à leur santé ? Je n'ai pas non plus entendu jusqu'ici un seul pharmacien contredire les politiciens qui clament à qui veut l'entendre que les fameux sprays risquent de devenir inabordables pour les patients. Ne faudrait-il pas pourtant qu'un membre de la profession prenne la peine de leur expliquer ce qu'est le MàF ou de leur demander d'où ils tiennent leurs chiffres... Mais soit, nous n'en parlerons pas ici.Je ne m'attarderai pas non plus sur la tâche colossale qui attend aujourd'hui le pharmacien dans le cadre de la mise en place et de la concrétisation du cadre pluriannuel. Tout semblait tellement constructif, tellement axé sur l'avenir, tellement prometteur... mais pour le coup, je vous avoue que c'est moi qui suis un peu pessimiste. On pourrait s'attendre à des négociations passionnantes, mais je crains que la confiance ne soit bel et bien évaporée. Là encore, je n'en parlerai donc pas.Qu'aurais-je donc d'autre à vous dire ? Peut-être tout simplement que, malgré tout, nous avons la chance de pouvoir boucler cette nouvelle année. Que nous sommes toujours là. Que, en dépit des attentats et des menaces, nous avons vu resurgir en 2016 une solidarité qu'on aurait pu croire à jamais disparue. Et que, tout en ayant bien conscience que l'année à venir ne sera pas facile, je veux croire qu'elle sera malgré tout meilleure.À tous les pharmaciens et à leurs proches, je voudrais souhaiter avant tout une année 2017 en bonne santé. N'oubliez jamais que la roue tourne, que tout ce qui monte est voué à redescendre et que les sommets que l'on peut atteindre sont d'autant plus élevés que la vallée est profonde. En attendant de vous retrouver en 2017, je vous souhaite à tous d'entamer cette nouvelle année avec un regain d'espérance !