Autrefois fleuron wallon, Mithra s'est retrouvée acculée par les dettes et en manque de liquidités. Début mars, l'entreprise a annoncé envisager la vente de ses actifs et potentiellement de l'ensemble de l'entreprise. Elle a conclu trois crédits pour 21 millions d'euros pour financer ses opérations jusqu'en juin.

Mithra SA n'a plus lieu d'être dans le cadre de ce démantèlement, explique le secrétaire permanent Setca Geoffrey Broux. Des contrats pourraient toutefois être proposés à certains des travailleurs licenciés pour d'autres activités.

"Mithra Pharmaceuticals SA se trouvait en effet confrontée à d'importantes difficultés financières qui l'empêchent de remplir ses obligations et ne disposaient plus du fonds de roulement nécessaire à la poursuite de ses activités", détaille la direction.

La cotation des actions de Mithra sur Euronext Brussels est suspendue depuis avril, en raison des négociations concernant la vente de ses actifs.

Un accord aurait d'ailleurs été trouvé avec le groupe hongrois Gedeon Richter pour la reprise des entités Estetra et Neuralis, permettant de sauver quelque 50 emplois, ajoute Geoffrey Broux. Les activités seront aussi maintenues à Liège. "C'est un premier ouf de soulagement", admet le syndicaliste.

Dans son communiqué, Mithra n'évoque pas d'accord mais indique poursuivre les négociations avec Gedeon Richter pour la cession de la totalité des actions de Neuralis et Estetra, ainsi que des actifs spécifiques de Mithra R&D SA inhérents à la fabrication de l'Estetrol, son actif-phare.

"La signature et la réalisation de la transaction interviendront dans les meilleurs délais", ajoute la société.

L'unité de production CDMO et l'autre filiale Novalon restent par ailleurs sous protection judiciaire et ne sont donc pas concernées par cette faillite. Elles font l'objet de procédures de réorganisation judiciaire séparées.

Au début du mois, Mithra a demandé au tribunal de l'entreprise de Liège de prolonger jusqu'au 30 juin les mesures de protection judiciaire qui la protègent de ses créanciers. L'entreprise avait obtenu fin avril l'ouverture d'une procédure en réorganisation judiciaire pour Novalon ainsi que le transfert sous autorité de justice de l'unité de production CDMO.

La PRJ devait permettre de restructurer la dette de Novalon tandis que le transfert sous autorité de justice permettait de désigner des mandataires chargés de superviser les négociations avec d'éventuels candidats repreneurs.

Autrefois fleuron wallon, Mithra s'est retrouvée acculée par les dettes et en manque de liquidités. Début mars, l'entreprise a annoncé envisager la vente de ses actifs et potentiellement de l'ensemble de l'entreprise. Elle a conclu trois crédits pour 21 millions d'euros pour financer ses opérations jusqu'en juin. Mithra SA n'a plus lieu d'être dans le cadre de ce démantèlement, explique le secrétaire permanent Setca Geoffrey Broux. Des contrats pourraient toutefois être proposés à certains des travailleurs licenciés pour d'autres activités. "Mithra Pharmaceuticals SA se trouvait en effet confrontée à d'importantes difficultés financières qui l'empêchent de remplir ses obligations et ne disposaient plus du fonds de roulement nécessaire à la poursuite de ses activités", détaille la direction. La cotation des actions de Mithra sur Euronext Brussels est suspendue depuis avril, en raison des négociations concernant la vente de ses actifs. Un accord aurait d'ailleurs été trouvé avec le groupe hongrois Gedeon Richter pour la reprise des entités Estetra et Neuralis, permettant de sauver quelque 50 emplois, ajoute Geoffrey Broux. Les activités seront aussi maintenues à Liège. "C'est un premier ouf de soulagement", admet le syndicaliste. Dans son communiqué, Mithra n'évoque pas d'accord mais indique poursuivre les négociations avec Gedeon Richter pour la cession de la totalité des actions de Neuralis et Estetra, ainsi que des actifs spécifiques de Mithra R&D SA inhérents à la fabrication de l'Estetrol, son actif-phare. "La signature et la réalisation de la transaction interviendront dans les meilleurs délais", ajoute la société. L'unité de production CDMO et l'autre filiale Novalon restent par ailleurs sous protection judiciaire et ne sont donc pas concernées par cette faillite. Elles font l'objet de procédures de réorganisation judiciaire séparées. Au début du mois, Mithra a demandé au tribunal de l'entreprise de Liège de prolonger jusqu'au 30 juin les mesures de protection judiciaire qui la protègent de ses créanciers. L'entreprise avait obtenu fin avril l'ouverture d'une procédure en réorganisation judiciaire pour Novalon ainsi que le transfert sous autorité de justice de l'unité de production CDMO. La PRJ devait permettre de restructurer la dette de Novalon tandis que le transfert sous autorité de justice permettait de désigner des mandataires chargés de superviser les négociations avec d'éventuels candidats repreneurs.