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Dans cette étude randomisée, le groupe témoin se composait de 11 patientes atteintes d'un cancer du sein n'ayant pratiqué aucune activité physique notable au cours des 72 heures précédant l'administration de doxorubicine. De l'autre côté, 13 patientes faisaient un effort physique d'intensité modérée, d'une durée d'une demi-heure, la veille de l'administration. Une évaluation échocardiographique et un contrôle biologique étaient effectués avant l'administration de doxorubicine, puis après 24-48 heures.Dans le groupe témoin, les investigateurs ont observé une augmentation significative (tous p < 0,01) du NT-proBNP, du volume télédiastolique du ventricule gauche, du débit systolique, du débit cardiaque, du rapport E/A, de la déformation, de la vitesse de déformation, de la vitesse de torsion et de la vitesse de détorsion. Ils notaient en revanche, dans le groupe ayant précédemment pratiqué une activité physique d'intensité modérée, une diminution de la résistance vasculaire systémique (p < 0,01), une augmentation de la fraction d'éjection du ventricule gauche (p = 0,02) et un accroissement de la vitesse de déformation systolique (p < 0,01).En comparaison du groupe témoin, le groupe ayant pratiqué une activité physique 24 heures avant le traitement avait un NT-proBNP significativement réduit (p < 0,01) et des paramètres échocardiographiques indiquant à la fois une meilleure fonction systolique ventriculaire gauche et une réduction du risque d'insuffisance cardiaque aiguë.Kirkhama, A.A. et al.: Protective effects of acute exercise prior to doxorubicin on cardiac function of breast cancer patients: A proof-of-concept RCT. International Journal of Cardiology 245 (2017) 263-270. http://dx.doi.org/10.1016/j.ijcard.2017.07.037.