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"Les dépendances psychologique, comportementale et physique au tabac ne sont pas négligeables... et arrêter de fumer sans soutien n'est pas aisé. En tant que professionnels de la santé accessibles et de confiance, les pharmaciens ont un rôle à jouer, tant pour motiver leurs patients à arrêter de fumer que dans l'accompagnement de ce sevrage. Plusieurs études scientifiques ont d'ailleurs montré qu'une intervention d'un professionnel de la santé, même brève, pouvait faciliter la cessation tabagique", explique Nicolas Echement, porte-parole de l'opération initiée par l'AUP. "Après avoir mis en lumière la place qu'occupe le tabac dans la vie de son (sa) patient(e), le (la) pharmacien(ne) sera à même de lui proposer l'aide et les substituts adaptés à ses besoins, tout en veillant à leur bon usage. Avec, en prime, un soutien moral! Car si la crise sanitaire est pour beaucoup l'occasion (d'essayer) d'arrêter de fumer, elle est aussi pour d'autres un tremplin vers le tabagisme." La disponibilité des officines, le nombre de contacts/années mais surtout le fait qu'en Belgique, les substituts nicotiniques ne sont délivrés qu'en officine, font du pharmacien un acteur-clé. Sont disponibles patches, comprimés à sucer, gommes, comprimés sublinguaux, spray buccal. Ou leur combinaison, par exemple des patches comme traitement standard plus des gommes en cas de "besoin urgent"? Mais il est important d'utiliser ces produits correctement et à la bonne dose et le pharmacien est un des spécialistes qui peuvent aider le patient à déterminer la quantité précise dont il a besoin et de fournir toutes les explications nécessaires sur le bon usage de ces produits.