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" Submergés par la bureaucratie supplémentaire que génère la crise Covid-19, tous les acteurs de la première ligne sont débordés, submergés, inondés. Les pratiques sont noyées par des milliers de questions sur le Covid et les certificats et tests de plus en plus nombreux qui les empêchent d'exercer comme ils le souhaiteraient leur métier premier: soigner les malades. " Tel est le triste constat du Groupement belge des omnipraticiens. Face aux cris de détresse des MG de la région liégeoise, les arguments du GBO ont également été répétés au sein du Comité Primary and Outpatient Care Surge Capacity (un comité qui réunit depuis plusieurs mois au sein du SPF santé les représentants de la médecine générale (cercles et syndicats), les coordinateurs des centres de tests, des représentants de l'Aviq et de la Cocom, des cabinets des entités fédérées, de l'Inami et de Sciensano). " Nous avons clairement exposé à la dernière réunion la situation et demandé que des mesures claires et utiles soient prises immédiatement pour soulager la MG quant à la surcharge administrative inutile liée aux dispositifs mis en place pour les mises en quarantaines, les demandes de tests et transmission des résultats de tests." Le GBO alarme également les autorités quant à la pénurie de vaccins dans les pharmacies. Dans certaines, le vaccin anti-grippe ne sera disponible que fin novembre. Le syndicat de médecins a envoyé une lettre à l'APB en ce sens. Enfin, le GBO rappelle la possibilité de créer des centres de triage alternatifs pour soulager les autres centres de triage, finançables par l'Inami.