Les pharmaciens ont beaucoup fait la une de l'actualité ces dernières semaines. Tout a commencé à la fin du mois dernier, lorsque le SPF Santé publique a annoncé que ceux qui effectuaient des tests rapides de dépistage du covid-19 pourraient également délivrer des attestations pouvant être utilisées pour justifier les absences des écoliers à partir de l'âge de six ans. Leur validité pour justifier les absences au travail était encore à l'examen, précisait la communication officielle.

Une semaine plus tard, c'est Benjamin Dalle (CD&V), qui assure ad interim la fonction de ministre flamand en charge du Bien-Être, de la Santé et de la Famille, qui a fait parler de lui lorsqu'il s'est fait administrer son booster automnal par sa pharmacienne Ann Herzeel à Molenbeek-Saint-Jean. Une occasion rêvée de mettre en avant le rôle du pharmacien dans le domaine de la prévention, de la sensibilisation, du dépistage et de l'identification des besoins psychosociaux.

Dans la foulée a suivi, à partir du 1er novembre, la généralisation de la vaccination contre le covid-19 à l'ensemble des officines belges, parallèlement au démantèlement progressif des centres de vaccination, qui ont été mis en phase de veille. En clair, cela signifie que les personnes qui veulent encore recevoir leur rappel automnal doivent désormais s'adresser à leur généraliste ou à leur pharmacien. La stratégie de test aussi est déplacée vers la première ligne.

Et n'oublions pas, la prolongation de la mesure autorisant les pharmaciens à prescrire eux-mêmes le vaccin contre la grippe.

On ne peut que saluer ces évolutions qui cadrent parfaitement avec le nouveau rôle du pharmacien en tant que voie d'accès abordable aux soins de santé. Ce ne sont pas les patients qui s'en plaindront!

Cela n'empêche malheureusement pas certains (médecins) d'être un peu froissés ni une organisation comme Test-Achats de continuer à présenter les pharmaciens comme de "simples commerçants". "Les pharmaciens - qui invoquent régulièrement leur valeur ajoutée face à celle de simples vendeurs pour lutter contre les "supermarchés de médicaments" ou pour se réserver la vente de certains produits - doivent vraiment prendre leur rôle au sérieux", a commenté l'association de défense de consommateurs, dont la perception semble vraiment à mille lieues de la réalité...

veerle.caerels@roularta.be, apotheker@roularta.be twitter: @VeerleCaerels, @apothekerBE

Les pharmaciens ont beaucoup fait la une de l'actualité ces dernières semaines. Tout a commencé à la fin du mois dernier, lorsque le SPF Santé publique a annoncé que ceux qui effectuaient des tests rapides de dépistage du covid-19 pourraient également délivrer des attestations pouvant être utilisées pour justifier les absences des écoliers à partir de l'âge de six ans. Leur validité pour justifier les absences au travail était encore à l'examen, précisait la communication officielle. Une semaine plus tard, c'est Benjamin Dalle (CD&V), qui assure ad interim la fonction de ministre flamand en charge du Bien-Être, de la Santé et de la Famille, qui a fait parler de lui lorsqu'il s'est fait administrer son booster automnal par sa pharmacienne Ann Herzeel à Molenbeek-Saint-Jean. Une occasion rêvée de mettre en avant le rôle du pharmacien dans le domaine de la prévention, de la sensibilisation, du dépistage et de l'identification des besoins psychosociaux. Dans la foulée a suivi, à partir du 1er novembre, la généralisation de la vaccination contre le covid-19 à l'ensemble des officines belges, parallèlement au démantèlement progressif des centres de vaccination, qui ont été mis en phase de veille. En clair, cela signifie que les personnes qui veulent encore recevoir leur rappel automnal doivent désormais s'adresser à leur généraliste ou à leur pharmacien. La stratégie de test aussi est déplacée vers la première ligne. Et n'oublions pas, la prolongation de la mesure autorisant les pharmaciens à prescrire eux-mêmes le vaccin contre la grippe. On ne peut que saluer ces évolutions qui cadrent parfaitement avec le nouveau rôle du pharmacien en tant que voie d'accès abordable aux soins de santé. Ce ne sont pas les patients qui s'en plaindront! Cela n'empêche malheureusement pas certains (médecins) d'être un peu froissés ni une organisation comme Test-Achats de continuer à présenter les pharmaciens comme de "simples commerçants". "Les pharmaciens - qui invoquent régulièrement leur valeur ajoutée face à celle de simples vendeurs pour lutter contre les "supermarchés de médicaments" ou pour se réserver la vente de certains produits - doivent vraiment prendre leur rôle au sérieux", a commenté l'association de défense de consommateurs, dont la perception semble vraiment à mille lieues de la réalité...