Tandis que la moitié des Bernois sont toujours au ski et que les étudiants étrangers inscrits aux cours ordinaires de l'université de Bern (ou Ub) profitent d'une semaine d'excursions à la découverte de la ville et de ses environs, ma condisciple de l'UGent et moi-même sommes attendues dès lundi à l'Institut für Rechtsmedizin pour commencer à plancher sur nos mémoires de master respectifs. Il neige depuis cette nuit et par un temps pareil, mieux vaut sans doute partir à temps... mais nous découvrons rapidement qu'à Berne, ce ne sont pas quelques flocons qui empêchent les trains de partir à l'heure et les trams de se présenter ponctuellement à l'arrêt toutes les six minutes. Même les trottoirs sont déjà parfaitement déblayés. Ici, pas de code orange ou de chaos à la belge !

Notre promoteur - qui se trouve être également le directeur faisant fonction de l'institut - est en congé pour la semaine, mais son assistant nous attend pour nous exposer un planning draconien. La première semaine (à raison de journées de 8,5 heures) sera consacrée à lire, lire et relire des articles scientifiques consacrés au thème de mon mémoire, une étape à laquelle les étudiants de master n'échappent généralement pas, que ce soit en Belgique ou en Suisse.

Nous partageons le bureau de l'assistant qui nous encadre cette semaine - plutôt beau gosse, mais avec un petit défaut : comme sa maman est originaire des Pays-Bas, il comprend tout ce que nous disons ! Pas question, donc, de me détendre en bavardant un peu en néerlandais avec ma compatriote entre deux articles...

Je n'ai pas encore dit un mot du sujet de ma thèse... parce que je n'ai pas le droit d'en parler, en vertu d'une déclaration que j'ai dû signer.

Heureusement, nous avons également l'occasion au cours des jours suivants de travailler au laboratoire, où nous nous familiarisons avec l'utilisation des appareils.

Vous vous demandez sans doute si, dans ce récit de ma première semaine à Berne, je n'ai finalement pas oublié le plus important. Eh bien, oui et non. Je n'ai en effet pas encore dit un mot du sujet de ma thèse... parce que je n'ai pas le droit d'en parler, en vertu d'une déclaration que j'ai dû signer dès mon arrivée en recevant mon badge et ma clé. Là encore, c'est une procédure qui n'est pas inhabituelle pour les mémorants amenés à participer à un travail de rechercher...

Le weekend, j'ai tout de même encore l'occasion de participer à la dernière activité organisée par l'Ub pour ses étudiants étrangers : une visite à Soleure, une petite ville nichée au pied du Jura à 35 km de Berne qui fut du 16e au 18e siècle la résidence des ambassadeurs du roi de France et passe pour être la plus belle perle baroque de Suisse. De quoi clôturer ma première semaine en beauté...

Tandis que la moitié des Bernois sont toujours au ski et que les étudiants étrangers inscrits aux cours ordinaires de l'université de Bern (ou Ub) profitent d'une semaine d'excursions à la découverte de la ville et de ses environs, ma condisciple de l'UGent et moi-même sommes attendues dès lundi à l'Institut für Rechtsmedizin pour commencer à plancher sur nos mémoires de master respectifs. Il neige depuis cette nuit et par un temps pareil, mieux vaut sans doute partir à temps... mais nous découvrons rapidement qu'à Berne, ce ne sont pas quelques flocons qui empêchent les trains de partir à l'heure et les trams de se présenter ponctuellement à l'arrêt toutes les six minutes. Même les trottoirs sont déjà parfaitement déblayés. Ici, pas de code orange ou de chaos à la belge !Notre promoteur - qui se trouve être également le directeur faisant fonction de l'institut - est en congé pour la semaine, mais son assistant nous attend pour nous exposer un planning draconien. La première semaine (à raison de journées de 8,5 heures) sera consacrée à lire, lire et relire des articles scientifiques consacrés au thème de mon mémoire, une étape à laquelle les étudiants de master n'échappent généralement pas, que ce soit en Belgique ou en Suisse.Nous partageons le bureau de l'assistant qui nous encadre cette semaine - plutôt beau gosse, mais avec un petit défaut : comme sa maman est originaire des Pays-Bas, il comprend tout ce que nous disons ! Pas question, donc, de me détendre en bavardant un peu en néerlandais avec ma compatriote entre deux articles...Heureusement, nous avons également l'occasion au cours des jours suivants de travailler au laboratoire, où nous nous familiarisons avec l'utilisation des appareils.Vous vous demandez sans doute si, dans ce récit de ma première semaine à Berne, je n'ai finalement pas oublié le plus important. Eh bien, oui et non. Je n'ai en effet pas encore dit un mot du sujet de ma thèse... parce que je n'ai pas le droit d'en parler, en vertu d'une déclaration que j'ai dû signer dès mon arrivée en recevant mon badge et ma clé. Là encore, c'est une procédure qui n'est pas inhabituelle pour les mémorants amenés à participer à un travail de rechercher...Le weekend, j'ai tout de même encore l'occasion de participer à la dernière activité organisée par l'Ub pour ses étudiants étrangers : une visite à Soleure, une petite ville nichée au pied du Jura à 35 km de Berne qui fut du 16e au 18e siècle la résidence des ambassadeurs du roi de France et passe pour être la plus belle perle baroque de Suisse. De quoi clôturer ma première semaine en beauté...